Ce décret, coup de pouce assumé aux énergies fossiles, suscite de vives interrogations sur l’attitude des Etats-Unis vis-à-vis de l’accord de Paris sur le climat signé fin 2015 par plus de 190 pays, que le magnat de l’immobilier n’a à aucun moment évoqué.
Le signal envoyé par l’administration Trump au reste de la communauté internationale est clair : Washington ne déterminera pas sa politique énergétique en fonction des enjeux climatiques. Le nouveau patron de l’EPA, Scott Pruitt, qui a récemment affirmé, à rebours du consensus scientifique international, que les émissions de CO2 n’étaient pas une des causes majeures du réchauffement en cours, a estimé dimanche que Paris avait « été tout simplement un mauvais accord ».
Un éventuel retrait des Etats-Unis, qui représenterait une véritable déflagration, fait l’objet d’âpres débats au sein de l’administration. « C’est en cours de discussion », a indiqué lundi soir un responsable de l’exécutif sous couvert d’anonymat.
Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a souligné, d’un tweet, que la France continuerait à se battre contre le changement climatique « avec tous les gens de bonne volonté, y compris aux Etats-Unis ».
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