google.com, pub-1826772013052564, DIRECT, f08c47fec0942fa0
Téranga Nature

HSE : L’établissement De Santé En Tensions Hospitalières Ou En Situation Sanitaire Exceptionnelle (SSE)  INTERNES OU EXTERNES

HSE : L’établissement De Santé En Tensions Hospitalières Ou En Situation Sanitaire Exceptionnelle (SSE)  INTERNES OU EXTERNES

Les éléments opérationnels de veille de l’activité quotidienne dans les établissements de santé et les seuils de déclenchement du plan blanc. La préparation des établissements de santé à la gestion des tensions hospitalières et des SSE est essentielle car elle permet d’adapter rapidement les organisations internes de chaque établissement pour notamment en mobiliser leurs ressources, dès lors qu’un événement vient perturber le fonctionnement nominal de l’établissement. Chaque établissement de santé doit décliner dans son plan de gestion des tensions hospitalières et des SSE, un arsenal de mesures graduées activables en fonction de la nature, de l’ampleur et de la cinétique de l’événement.

L’objectif est d’optimiser la prise en charge des patients lors d’événements graves et/ou inhabituels, tout en garantissant la   continuité et la qualité des soins.

Cette phase de préparation constitue un prérequis indispensable pour permettre à l’établissement de santé de gérer de façon efficace une tension hospitalière ou une SSE.
Cette presente chronique détaille, L’ORGANISATION  DE LA GESTION DES SSE ET LE CADRE DE PREPARATION DES ETABLISSEMENTS DE SANTE.

Elle  détaille les PRINCIPALES ETAPES A CONDUIRE POUR L’ELABORATION D’UN PLAN DE GESTION DES TENSIONS HOSPITALIERES ET DES SSE qui repose d’une part, sur la connaissance précise de l’environnement et des limites capacitaires et d’autre part, sur l’organisation de la fonction de pilotage de crise. Aussi, les devanciers  dans le domaine de l’art proposent
-une aide à la planification pour permettre la mise en œuvre d’une démarche graduée et proportionnée de montée en puissance de l’établissement en fonction du type et de la gravité de l’événement auquel il est confronté ;

-des outils génériques de réponse (adaptation des capacités de soins, mobilisation des ressources humaines et des moyens matériels, etc.) ;
-des volets spécifiques précisant les particularités à prendre en compte lors de la survenue d’un événement majeur nécessitant la mise en place de mesures spécifiques.

La Chronique  s’intéresse aussi à la GESTION ET A LA CONDUITE DE CRISE EN ETABLISSEMENTS DE SANTE. Sont notamment proposées en tant qu’aide à la gestion des fiches actions.
La réalisation régulière d’exercices au sein de chaque établissement de santé est un enjeu primordial dans la préparation aux SSE. Des éléments méthodologiques sont ainsi proposés dans les guides mis en place. Des outils d’évaluation complètent ce dispositif

Enfin, des cahiers documentaires sont mis à disposition. Ils présentent le cadre général de l’organisation en France de la préparation et de la réponse aux SSE, en particulier l’organisation de la réponse du système de santé, avec les différents niveaux territoriaux d’intervention, les acteurs concernés, ainsi que les dispositifs et plans de réponse associés

Ces documents  mettent ainsi à disposition des directeurs d’établissements, des présidents de commission médicale d’établissement et des personnels des établissements de santé publics et privés un cadre général ainsi que des outils de planification opérationnels et de    gestion de crise, quelle que soit la nature de l’événement.

LES ETABLISSEMENTS CONCERNES
– Les établissements pour personnes âgées assurant un hébergement permanent collectif et
habilités à dispenser des soins aux assurés sociaux ce qui n’est pas le cas au Sénégal
soit :
• Les établissements médicalisés accueillant des personnes âgées dépendantes mentionnés aux I et II de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles en France
• Les établissements d’hébergement partiellement conventionnés, conformément aux dispositions du I bis et du I ter de l’article L. 313-12 du CASF ;
• Les logements foyers habilités à dispenser des soins aux assurés sociaux ;
• Les unités de soins de longue durée (USLD) mentionnées au 2° de l’article L. 6111-2
du code de la santé publique
Les établissements qui hébergent à titre permanent des personnes présentant des pathologies
nécessitant l’usage de dispositifs médicaux fonctionnant à l’électricité et indispensables à leur
sécurité doivent assurer la continuité de la prise en charge en mettant en place des moyens
autonomes en énergie au plus tard au 14/9/2012. Ces moyens doivent être dimensionnes pour
répondre aux besoins de la structure évalués en fonction du nombre de personnes hébergées,
de la nature des charges alimentées et des fonctions à soutenir pour une durée minimale de
48h.

Le GESTIONNAIRE doit réaliser une analyse de risques et produire le document DARDE (document d’analyse des risques de défaillance électrique) :
-évaluation des risques sur le réseau électrique externe et interne, et des risques liés à
l’arrêt de l’alimentation électrique

-détermination des besoins en énergie correspondant (voltage et puissance en KVa)
du dispositif d’alimentation autonome en énergie
-détermination des mesures organisationnelles et techniques nécessaires en regard
-formalisation des procédures à suivre
Par ailleurs un certain nombre de circulaires sont applicables en fonction de situations diverses :

Ce qu’est le plan bleu
Le plan bleu au-delà des situations ciblées et des exigences réglementaires constitue pour
l’établissement un plan de gestion des alertes lui permettant une mise en œuvre rapide et cohérente des moyens indispensables pour faire face efficacement à une situation inhabituelle quelle qu’en soit l’origine.
Il s’agit pour le gestionnaire de la structure, d’une boîte à outils qu’il mobilise tout ou partie
pour gérer la situation, en fonction des besoins spécifiques.
La mobilisation des moyens doit être graduée et adaptée à la situation, après analyse.
Le plan bleu doit être évolutif en fonction des risques identifiés, des procédures nationales ou
locales recommandées, des exercices, des expériences vécues afin d’en renforcer l’efficience.

Eléments initiaux
 Il convient d’intégrer à ce niveau une présentation de l’établissement :
– Sa nature et notamment si il comporte une ou plusieurs unités pour personnes désorientées
– Le nombre de personnes hébergées dont les personnes désorientées
– L’organigramme de l’établissement
 Une présentation de son environnement en terme de risques :
– risques sanitaires environnants (rivière, établissement industriel ou agricole à risque, zone à
risque naturel…..)
 Une présentation de son environnement sanitaire (rayon de 5 à 10 km) la liste sera jointe en annexe :

– Etablissements de santé
– Ehpad
– Autre établissement médico-social ou social
– Professionnels de santé libéraux à proximité
– Transporteurs sanitaires…..

LES FONDAMENTAUX

Le management de crise procède d’une culture à acquérir, d’un état d’esprit à renforcer et d’une vigilance sereine car permanente, documentée et opérationnelle. La forme et la nature des relations humaines, la complexité des problèmes, la médiatisation, parmi
d’autres déterminants, induisent de l’incertitude qu’il faut apprendre à gérer collectivement.
Nier ces phénomènes induirait des crises de plus en plus destructrices de la confiance qui est indispensable à toute structure sociale et professionnelle.
L’hôpital public, associatif ou privé, est concerné par les crises, pour lui-même et pour son rôle
sanitaire et social. Il peut être un recours dans de telles situations. Il peut être lui-même en crise.

Face à ces réalités, nous soulignons l’importance des préconisations qui suivent.


1. Une crise ne se détecte qu’en ayant une bonne connaissance des personnes avec qui nous collaborons, des lieux de travail, des réseaux techniques et de l’environnement humain,
professionnel et institutionnel.
2. Chaque jour, les responsables doivent développer leurs aptitudes et leur disponibilité pour
« détecter » les crises émergentes, les situations potentiellement dangereuses.
3. Il s’agit d’améliorer la sensibilité collective aux données qui, sans qu’il soit toujours possible de les structurer, permettront de donner l’alerte.
4. Le sens de l’action doit être développé, promu et valorisé.
5. Il faut vérifier l’opérationnalité des gardes administratives.
6. Il est nécessaire de tester, et d’exercer deux fois par an, la fonctionnalité des éléments du
dispositif de gestion de crise: système d’alerte, cellule de crise, ressources techniques, plan blanc.
7. La coopération sur le territoire de santé, dans les départements, la région voire la zone, doit
être réelle, concrète et soutenue.

1- Une crise ne se détecte qu’en ayant une bonne connaissance des personnes avec qui nous
collaborons, des lieux de travail, des réseaux techniques et de l’environnement humain,
professionnel et institutionnel.
2- Chaque jour, les responsables doivent développer leurs aptitudes et leur disponibilité pour « détecter » les crises émergentes, les situations potentiellement dangereuses.
3- Il s’agit d’améliorer la sensibilité collective aux données qui, sans qu’il soit toujours possible
de les structurer, permettront de donner l’alerte.
4- Le sens de l’action doit être développé, promu et valorisé

A suivre

Assane NDIAYE
Consultant HSE-Expert en Etudes de Dangers
et Plans d’Opérations Internes-Formateur en
Risques Professionnels et SST-Conseiller et
Assistant en Sécurité Incendie.