Jean Castex a présenté samedi des appels d’offres destinés à amplifier le développement des énergies renouvelables, principalement le solaire, insistant lors d’un déplacement à Saint-Nazaire sur sa volonté d’être “à la hauteur du défi climatique”.
Il faut “accélérer la transition écologique” et avancer dans le “développement massif des énergies renouvelables”, a déclaré le Premier ministre qui avait choisi de s’exprimer depuis le chantier de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, au large duquel le tout premier parc éolien français en mer sera mis en service fin 2022.
“Le gouvernement lance sept nouveaux appels d’offres pour amplifier ce développement. Les premières périodes de candidature ouvriront dès octobre prochain”, a déclaré M. Castex.
“Au cours des cinq prochaines années, plus de 25 milliards d’euros d’investissements vont être ainsi réalisés dans les énergies renouvelables, permettant de soutenir plus de 25 gigawatts de nouvelles capacités de production solaire, éolienne terrestre et hydroélectrique”, a-t-il poursuivi, précisant que “25 gigawatts, cela représente près de 10% de notre consommation d’électricité”.
“J’invite donc l’ensemble des filières d’énergies renouvelables à se mobiliser dès aujourd’hui pour échanger avec les acteurs locaux et nous proposer des projets de qualité”, a souhaité le chef du gouvernement, expliquant que “deux-tiers” des investissements concernés “seront réalisés sur l’énergie solaire, qui constitue l’axe prioritaire de notre stratégie en matière d’énergie renouvelable électrique”.
Ces appels d’offres “doivent aussi permettre de réaliser des projets d’éolien terrestre, dans les endroits où nous pouvons les réaliser”, a-t-il complété.
“Plus que l’éolien terrestre, c’est le développement des parcs éoliens en mer qui doit constituer, après le solaire, le deuxième axe prioritaire de notre stratégie en matière en matière d’énergie renouvelable”, a affirmé Jean Castex.
Le Premier ministre a confirmé à ce sujet, le souhait du gouvernement de lancer un nouveau projet de parc éolien en Normandie, à côté du projet existant situé au large de Barfleur.
Le gouvernement, en s’appuyant notamment sur l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), “va lancer très vite un nouveau programme d’étude consacré aux environnements marins”, a expliqué M. Castex.
Ce projet, doté de 50 millions d’euros, “inclura un nouvel observatoire national de l’éolien en mer, qui permettra notamment de mettre à disposition de tous la synthèse des connaissances scientifiques disponibles sur les effets des parcs éoliens en mer sur la biodiversité”, a-t-il détaillé.
© 2021 AFP
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