Une étude publiée dans une revue scientifique laisse craindre un pourcentage d’espèces éteintes supérieur aux chiffres déjà alarmants annoncés.
La crise est peut-être encore pire que prévu. Une équipe de chercheurs de la revue Biological Reviews a rendu une étude extrêmement alarmiste en ce qui concerne la sixième crise d’extinction de masse. Ces derniers souhaitent prendre en compte les invertébrés dans le calcul des espèces éteintes.
D’après le résultat de leurs travaux, le pourcentage d’espèces disparues serait supérieur aux chiffres inquiétants de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Avec la focale particulièrement mise sur les populations d’oiseaux et de mammifères.
De 150.000 à 260.000 espèces éteintes ?
Une analyse poussée des mollusques terrestres, comme les escargots et les limaces, leur permet d’affirmer que ce ne sont pas 0,4% des espèces animales et végétales qui ont disparu depuis 1500, mais bien plus : entre 7,5% et 13%. Ce qui représente un bond considérable. À l’échelle globale de l’ensemble des êtres vivants, l’estimation se situe entre 150.000 et 260.000 espèces éteintes. Différentes menaces sérieuses pèsent sur les espèces aquatiques et marines, avec en cause des activités de pêche ou de production néfastes.
⋙ Au Royaume-Uni, presque 30 % des espèces d’oiseaux sont menacées
Mais comme le précise le Muséum national d’Histoire naturelle, les disparitions d’espèces touchent davantage celles sur terre qu’en mer ou dans l’océan. En parallèle, les espèces insulaires sont plus impactées que leurs cousins continentaux. Les scientifiques tirent ainsi la sonnette d’alarme, comme le décrit Reporterre. Tous s’accordent sur la nécessité de sensibiliser, de continuer les recherches et de mener des actions pour veiller à la préservation de l’environnement, avec une situation qui se détériore encore.
13 Comments
Comments are closed.