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Côte d’Ivoire- COP 15: Amina Mohammed plaide pour une production durable du cacao

Côte d’Ivoire- COP 15: Amina Mohammed plaide pour une production durable du cacao

Dans le cadre de sa visite en Côte d’Ivoire, la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, s’est rendue dans l’une des principales régions de production cacaoyère pour apprécier l’appui des Nations Unies au gouvernement ivoirien en matière de cacao durable.

Présente en Côte d’Ivoire en amont de la Conférence des Parties (COP 15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), Mme Mohammed a effectué cette visite de terrain le 8 mai à Soubré, chef-lieu de la Nawa, au sud-ouest du pays.

« Cette visite est destinée à mieux comprendre la complexité et les enjeux d’une production durable du cacao dans la région de Nawa et en Côte d’Ivoire et à mettre en exergue notre approche en appui aux efforts du gouvernement », a expliqué le Coordonnateur résident des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot.

Première étape de la visite de la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, le village de Kouakoukro. Dans ce campement situé à la périphérie de Soubré, l’UNICEF appuie l’Agence nationale de développement rural (ANADER) sur une initiative dite de « Champs-Ecole » qui consiste à mettre ensemble un groupe de producteurs qui reçoivent des formations sur les techniques culturales du cacao pour améliorer leur productivité agricole et par extension leurs revenus afin d’éliminer le travail des enfants.

« Cette initiative de champs-école a non seulement un impact positif sur nos revenus, mais elle contribue également à résoudre la problématique du travail des enfants puisque nous travaillons de façon solidaire dans les champs et nos revenus nous aident à engager plus de main-d’œuvre », a expliqué le chef du village de Kouakoukro, lui-même producteur de cacao.

S’adressant aux producteurs, Amina Mohammed a salué l’intérêt de l’initiative “Champs-Ecole”. « Nos échanges dans ce champ m’ont aidé à mieux comprendre les efforts engagés à travers différents partenariats afin d’améliorer la production du cacao dans l’intérêt des enfants, pour qu’ils n’aient plus à travailler dans les plantations, mais également dans l’intérêt des familles en améliorant leurs revenus. C’est une excellente initiative d’aider les acteurs dès l’étape de la production », a-t-elle déclaré. Elle s’est également réjouie de la place accordée aux femmes productrices de cacao.

« Les femmes dont certaines sont de petites productrices ont besoin d’être soutenues et de tirer pleinement profit de l’accroissement des revenus agricoles issus des champs-écoles pour améliorer leur qualité de vie et celle de leurs familles », a-t-elle ajouté.