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COP28:Déclaration de Simon Stiell Secrétaire exécutif de la CCNUCC- “Nous avons besoin de la COP pour fournir un train à grande vitesse afin d’ accélérer l’action climatique” : à la

COP28:Déclaration de Simon Stiell Secrétaire exécutif de la CCNUCC-  “Nous avons besoin de la COP pour fournir un train à grande vitesse afin d’ accélérer l’action climatique” :  à la

Ce qui suit est une transcription d’une déclaration faite par le Secrétaire exécutif de l’ONU sur le changement climatique, Simon Stiell, aux journalistes lors de la COP28 le mercredi 6 décembre 2023.

Ma déclaration sera brève. Nous ne pouvons surmonter la crise climatique qu’en abandonnant le statu quo.

À Charm el-Cheikh, j’ai dit que nous ferions les choses différemment. Ainsi, au cours de l’année dernière, en ce qui concerne les pertes et dommages, nous avons opté pour une approche innovante – un comité de transition – qui a permis de progresser beaucoup plus rapidement.

La victoire sur les pertes et dommages ici à Dubaï a donné un nouvel élan à cette COP. Mais ce n’est qu’un début.

Désormais, tous les gouvernements doivent donner des ordres de marche clairs à leurs négociateurs : nous avons besoin d’une ambition plus élevée, et non d’une politique de points ou de politique du plus petit commun dénominateur.

Le Bilan mondial est le moyen de mettre l’action climatique sur la bonne voie.

La finance est le principal catalyseur de l’action climatique. Les négociations doivent le mettre au premier plan.

Les pertes et les dégâts ont été une victoire, mais nous nous leurrons si nous pensons que c’est une case à cocher pour le financement et le soutien à cette COP ; il en faut davantage.

Nous avons besoin d’une transparence accrue et de tenir notre promesse de financer l’action climatique à travers le monde.

Soyons honnêtes : les bonnes intentions ne permettront pas de réduire de moitié les émissions au cours de cette décennie ni de sauver des vies pour le moment. Seuls des progrès sérieux en matière de financement peuvent donner des résultats concrets.

Nous avons promis de doubler le financement de l’adaptation. Nous devons maintenant tenir nos engagements, y compris dans les détails, et nous préparer à aller beaucoup plus loin.

Nous ne devons pas perdre de vue l’objectif mondial d’adaptation.

Huit milliards de personnes sont en première ligne. À l’heure actuelle, seuls 50 pays disposent de plans nationaux d’adaptation.

Concernant le bilan mondial, nous avons un texte de départ sur la table… Mais c’est un sac de listes de souhaits et beaucoup de postures.

La clé est désormais de trier le bon grain de l’ivraie. Si nous voulons sauver des vies maintenant et garder l’objectif 1,5 à portée de main, les résultats les plus ambitieux de la COP doivent rester au premier plan.

À la fin de la semaine prochaine, nous avons besoin que la COP livre un train à grande vitesse pour accélérer l’action climatique. Nous avons actuellement un vieux fourgon de queue qui roule sur des pistes branlantes.

Mais les outils sont tous sur la table, les technologies et les solutions existent.

Il est temps que les gouvernements et les négociateurs les reprennent et les mettent à profit.

L’ONU Changement Climatique travaillera avec les Parties à chaque étape du processus, en tant qu’intermédiaire et organisateur honnête. Nous veillerons à ce que tous les pays aient une place à la table et puissent exprimer pleinement leur voix.